About 7/8 months ago, I started making a self-fertilising mound also known as huglekultur.
I had all the ‘ingredients’ around me to build it: dead wood, branches, wood shavings and grass and leaf mulch.
I took my time building it.
Thanks to this construction, I was able to get some exercise outdoors all through the winter, whenever I could.
It’s finally finished.
But I’m not sure I’ll be using it this year.
Why not?
Well, it is very dry and the mound is brand new. I don’t think it’s had time to replenish its moisture content, bearing in mind that we’ve had a fairly dry winter and a dry-ish spring. What’s more, we are currently experiencing the flash drought which is happening in the Northern half of France.
At the same time, I’m not too advanced with my garden, so I can still decide to plant something in it…
On the other hand, a potato that I forgot to pick last year has grown at the base of the construction. I’ve never watered it and it’s looking much better than the others I planted in the garden from the end of March onward. I’ve had to water them while keeping my fingers crossed for rain soon.
Disappointed?
No.
Huglekultur is not a matter of speed, it’s a story that will evolve over time.
I have plenty of space in my garden to experiment with things that don’t have to come to fruition quickly.
One of the ideas for the world of after is to slow down.
This self-fertilising mound, before being a place that I’m going to use to produce food, is above all a desire to take life more slowly and even to accept that life has to move more slowly.
When I studied this type of cultivation, I took into account the fact that it can take three whole years before it’s really productive. This type of no-dig raised bed can then last for many years. By adding mulch regularly on top, it will continue to produce for a long time.
In short, “We have all the time in the world”.
FRANÇAIS
Il y a de cela 7/8 mois environ, j’ai commencé à fabriquer une butte autofertile aussi connue comme huglekultur.
J’avais tous les « ingrédients » tout autour de chez moi pour la construire ; du bois mort, des branchages, des copeaux de bois et du paillage d’herbe et de feuilles.
J’ai pris mon temps pour la faire.
Grâce à cette construction, j’ai fait un peu d’exercice tout l’hiver en extérieur, dés que je le pouvais.
Elle est finalement finie.
Mais je ne suis pas sûre de l’utiliser cette année.
Pourquoi ?
Et bien il fait très sec et la butte est toute neuve. Je ne pense pas qu’elle ait eu le temps de faire le plein d’humidité, sachant que nous avons eu un hiver plutôt sec, de même pour le printemps. En plus, nous subissons actuellement la sécheresse éclair, installée sur la partie nord de la France.
En même temps, je ne suis pas en avance avec mon jardin, donc je peux encore décider d’y planter quelques chose…
Par contre une patate que j’ai oublié de ramasser l’année dernière a poussé au pied de la construction. Je ne l’ai jamais arrosée et elle a l’air en bien meilleure forme que les autres que j’ai plantées dans le jardin dés le mois mars. J’ai d’ailleurs dû les arroser tout en croisant les doigts pour qu’il pleuve bientôt.
Déçue ?
Non.
La huglekultur, ce n’est pas une affaire de rapidité, c’est une histoire qui va évoluer dans le temps.
J’ai beaucoup d’espace dans mon jardin pour me permettre de faire des expériences qui n’ont pas besoin d’aboutir rapidement.
Une des idées du monde d’après, c’est de ralentir.
Cette butte, avant d’être un endroit que je vais utiliser pour produire de la nourriture, c’est avant tout une volonté de prendre la vie plus lentement et même d’accepter que la vie doit avancer plus lentement.
Quand j’ai étudié ce type de culture, j’ai pris en compte le fait que ça peut déjà prendre trois années entières avant d’être vraiment productif. Une butte autofertile peut en suite perdurer pendant de longues années. En rajoutant du paillage régulièrement, elle continuera à produire longtemps.
With gardening, as with everything else, you can take “risks” and you can make mistakes.
One of the most common mistakes is to want to start too early, to sow and plant as soon as the sun starts warming the soil, while it is still possible to have some frost.
So if you are in a hurry to start gardening, try to restrict yourself to sowing or planting what is not likely to freeze or what can be protected during a period when the temperature can still drop below zero degree C.
Personally, I sow peas in February because they do not suffer from frost and I plant garlic and onions afterwards.
I have a friend who does all this in January and another one who plants her garlics before winter, before the cold weather arrives.
About the autumn planted garlic, they are harvested at the same time as the late winter planted ones; in June/July. From what I’ve read, they are bigger, but they don’t keep as long as those planted later.
While waiting to work outdoors, you can always start sowing in trays or pots as early as February, so that you are ready to plant as soon as frost is no longer a threat. But be careful not to start too early either, as the young plants may become a little too cramped in their pots…
Let’s get back to the outdoor garden. I always plant my first potatoes around 19th March, the date of St Joseph’s Day in France (an old custom), so that I can enjoy them in June. Of course, the risk of frost as soon as some of their young leaves come out of the ground is always very real. I have sometimes grown these potatoes under a plastic tunnel, but in recent years I have decided not to cover them any more. I just push some soil back around them after the first leaves have appeared. And it’s all right if there is a light frost, but I mustn’t forget.
I have to keep an eye on the weather forecast every day so I don’t get caught out by a frost.
This year I forgot and some potatoes froze a bit on Thursday 27th April.
Is that a problem?
Yes and no. The potatoes that suffered from the frost will grow leaves again, but they will lose time and they should be less productive. But now, if I’m more careful, they should start to grow again and finally produce their tubers at the same time as those planted later…
But I should keep an eye on them at least until about the 15th of May.
From 23rd April to 13th May, all gardeners know to watch out for the Ice Saints. If it is clear in the evening, there may still be some frost at night at this time of year. This generally applies to anyone who is not by the sea or in the south of the country in France.
Whether traditional or not, the Ice Saints mark some days during a period of the year, from late April to early May, when there is a definite risk of frost. The atmosphere is often still cool, the ground is not yet warm enough and if the sky is clear in the evening, it is still possible to have a frost peak during the night.
I will certainly never plant any tomatoes or peppers outside before mid May.
FRANÇAIS
Au jardin, c’est comme partout, on peut prendre des « risques » et on peut faire des erreurs.
Une des erreurs les plus communes est de vouloir démarrer trop tôt, semer et planter dés que le soleil commence à réchauffer la terre, alors qu’il est encore possible d’avoir des gelées.
Donc si on est pressé d’attaquer le jardinage, il faut essayer de se restreindre à semer ou planter ce qui ne risque pas de geler ou ce qui peut être protégé durant une période où la température peut encore descendre en dessous de zéro.
Personnellement je sème les petit pois au mois de février car ils ne craignent pas le gel et je plante les ails et les oignons en suivant.
J’ai une amie qui fait tout ça en janvier et une autre qui plante ses ails avant l’hiver, avant que le grand froid n’arrive.
À propos des ails plantées en automne, elles se récoltent à la même époque que celles plantées à la fin de l’hiver ; en juin/juillet. D’après ce que j’ai lu, elles sont plus grosses, mais elles se conservent moins longtemps que celles plantées plus tard.
En attendant de travailler en extérieur, on peut toujours entreprendre les semis en barquettes ou en pots dés le mois de février, afin d’être prêt pour planter dés que le gel ne sera plus une menace. Mais attention aussi de ne pas se lancer trop tôt non plus, car les jeunes plants peuvent devenir un peu trop à l’étroit dans leurs pots…
Revenons au potager extérieur. Je plante toujours mes premières pommes de terre aux alentours du 19 mars, date de la St Joseph, pour pouvoir en déguster dés le mois de juin. Bien-sûr, le risque de gel dés que leurs jeunes feuilles commencent à sortir de terre est toujours très réel. J’ai parfois fait ces pommes de terre sous un tunnel plastique, mais ces dernières années j’ai décidé de ne plus les couvrir. Je remonte simplement la terre autour après que les premières feuilles soient apparues. Et tout va bien si il gèle encore un peu, par contre je ne dois pas oublier.
Il me faut suivre la météo tous les jours pour ne pas être prise de vitesse par une petite gelée.
Cette année, j’ai un peu oublié et certaines pommes de terre ont un peu gelé jeudi dernier.
Est-ce que c’est grave ?
Oui et non. Les pommes de terre qui ont souffert du gel, vont refaire des feuilles, mais elles vont perdre du temps et elles devraient être moins productives. Par contre, maintenant, si je fais plus attention, elles devraient repartir et finalement produire leurs tubercules en même temps que celles plantées plus tard…
Mais j’ai intérêt de surveiller au moins jusqu’au 15 mai environ.
Du 23 avril au 13 mai, tous les jardiniers savent qu’il faut faire attention aux Saints de glace. Si il fait clair le soir, il se pourrait qu’il y ait encore un peu de gel durant la nuit à cette époque de l’année. Ceci est valable généralement pour tous ceux qui ne sont pas au bord de la mer ou dans le Sud du pays.
Que l’on soit traditionnel ou pas, les Saints de glace, correspondent à certains jours durant une période de l’année, fin avril et début mai, où les risques de gel sont avérés. L’atmosphère est encore souvent fraîche, le sol n’est pas encore assez chaud et si le ciel est dégagé le soir, il est encore possible d’avoir une pointe de gel durant la nuit.
Je ne vais jamais planter de tomates ou de poivrons en extérieur avant la mi-mai.
On Saturday, 15th April, I participated in a seed exchange in our village.
As part of a group pushing for local food resilience in our district community, this was one of the first events we organised.
We had no idea what the reaction would be in the village where this kind of exchange had never been organised. Besides, mid-April for a seed exchange is already a bit late, but we had to start somewhere.
Two persons, one of whom had already organised a plant exchange, had told me not to expect many people to be really interested. Or that they would come empty-handed to take what we gave without any desire to swap.
We took advantage of market day which occurs in the village centre every fortnight, to set up our table and the seeds we could exchange.
By the way, to do this kind of action in France, you have to apply to the town hall, and if you want to benefit from another event, it is better to talk about it with the other participants.
It was bitterly cold and windy, but it wasn’t raining.
We were able to talk to several people, including a young woman, newly arrived in our village in 2021. She came with a tomato plant in its little pot, while apologizing for not having much more to offer. A beginner gardener, she still had some seeds in her bag. We had a great chat with her. Visits to each other’s gardens will be arranged later in the season. She should come to our next event where there will also be workshops to talk about canning, in which she is very interested.
We gave seeds to others who didn’t bring anything, but were interested in our approach.
And then there were people who came by, who looked at us from a “distance”…
But in the end, we had a great morning and had some really nice encounters, all this in a small village of 800 inhabitants, where not many people have a vegetable garden any more.
After this beautiful moment, all I had to do was sow my new seeds. Fortunately, my garden is big and can still be enlarged… I am already dreaming of all the new wonderful vegetables that I will grow there, not to mention flowers and an aromatic plant.
FRANÇAIS
Le samedi 15 avril, j’ai participé à un échange de graines dans notre village.
Faisant partie d’un collectif pour la résilience alimentaire locale de notre communauté de communes, c’est un des premiers événements que nous organisions.
Nous ne savions absolument pas quelle réaction auraient les habitants du village ou ce genre d’échange n’a jamais été organisé. En plus mi-Avril pour un échange de graines, c’est déjà un peu tard, mais bon, il fallait bien commencer un jour.
Deux personnes, dont une qui a déjà organisé un échange de plantes, m’avaient dit de ne pas m’attendre à voir beaucoup de gens vraiment intéressés. Ou qu’ils allaient venir les mains vides pour prendre ce que nous donnions sans aucune envie de faire du troc.
Nous avons profité du jour du marché qui a lieu tous les quinze jours au centre du village pour installer notre table et les graines que nous pouvions échanger.
À propos pour faire ce genre d’action, il faut bien-sûr faire une demande en mairie et si vous voulez tirer bénéfice d’un autre événement, il est préférable d’en parler avec les autres participants.
Il faisait un froid de gueux avec beaucoup de vent, mais il ne pleuvait pas.
Nous avons pu échanger avec plusieurs personnes ce qui inclus une jeune femme, fraîchement arrivée dans notre village en 2021. Elle est venue avec un plant de tomate dans son petit pot, tout en s’excusant de ne pas avoir beaucoup plus à offrir. Jardinière débutante, elle avait quand même quelques graines dans son cabas. Nous avons super bien discuté avec elle. Des visites de nos jardins respectifs seront organisées un peu plus tard dans la saison. Elle devrait venir à notre prochain événement où il y aura aussi des ateliers pour parler de conserves, ce qui l’intéresse beaucoup.
Nous avons donné des graines à d’autres qui n’avaient rien amené, mais qui étaient intéressés par notre démarche.
Et puis, il y a des gens qui sont passés, qui ont regardé de « loin »…
Mais finalement nous avons passé une super matinée en ayant fait de vraies belles rencontres, tout ça dans un petit village de 800 habitants, là où finalement il n’en reste déjà plus beaucoup qui ont un potager.
Après ce beau moment, il ne me restait plus qu’à semer mes nouvelles graines. Heureusement, mon jardin est grand et peut encore être agrandi… Je rêve déjà de tous ces nouveaux légumes merveilleux que je vais y faire pousser, sans compter des fleurs et une plante aromatique.
While some vegetables should be sown directly in the garden such as carrots, parsnips, beetroot or turnips, when the season is finally here, it is preferable to sow others, which need a lot of heat to germinate, in pots, such as tomatoes, peppers or aubergines. And then there are the majority of squashes, cucumbers or cabbages which also benefit from being sown in pots to be replanted later. Peas, beans and potatoes can be sown or planted directly in the garden like root vegetables.
Once you have either bought seeds or, better still, harvested your own, you will need containers in which to sow them.
If you buy seedlings, always keep the pots for reuse.
But that’s not all. Gardening goes well with recycling and you can benefit from all sorts of small containers for seedlings. There is absolutely no need to run to the garden centre to buy pots.
Since supermarkets are specialists in packaging, you might as well look at everything that has to go in the bin and see if it can be reused for gardening.
Yoghurt pots, for example, are great for individual seedlings or for transplanting young plants grown in trays. You will see on some websites that you can also use egg cartons, but your seedlings may dry out quite quickly because the egg boxes are a bit small. You will have to water more often and keep an eye on the humidity level. The same problem is valid for eggshells if you manage to break them properly to save the maximum amount of shells. You can also use tins, but beware of the sharp edge; and the bottom of plastic bottles, or juice or milk cartons… Plastic food trays, if they are deep enough (5/6 cm – 2 inches minimum), can also be used.
Once you have these containers, you need to clean them well and don’t forget to make holes in the bottom before using them.
The flatter trays can be collected to make trivets, as can the aluminium quiche dishes.
There are also other items that can be recycled to make pots for plants. Small cardboard tubes from toilet paper, for example, can be made into containers that will not only serve as pots, but can be planted with the seedling and will decompose as the season progresses.
Personally, I am lucky enough to know someone who used to work in a garden centre and who gave me lots of growing pots which would otherwise have gone in the bin, so I am set for a few years on that front…
On the other hand, I use a lot of supermarket trays to sow seeds before being able to transplant the seedlings into individual pots. I prefer thin polystyrene trays. I have had access to the ones made of thicker polystyrene from a fishmonger, but I have not found them to be as strong. The transparent containers used for the pastries are made of a thin plastic, so care should be taken when using them. Otherwise they are handy for making micro-greenhouses with their built-in lid.
If you don’t visit supermarkets often or not at all (good for you!), you can still get access to these containers by asking around.
The more seedlings you do, the more pots you need; my friends and neighbours know very well what to do with theirs… Anyone of them who buys seedlings gives me most of their empty pots and I often give them a few plants in return as I always have too many. Between gardeners, exchanges become natural.
FRANÇAIS
Alors qu’on devrait semer certains légumes directement dans le jardin comme les carottes, les panais, les betteraves ou les navets, lorsque la saison est enfin arrivée, il est préférable de faire des semis en pots pour d’autres qui ont besoin de beaucoup de chaleur pour germer tels que les tomates, les poivrons ou les aubergines. Et puis il y a la majorité des cucurbitacées, les concombres ou les choux qui bénéficient aussi d’être semés en pots pour être replanté plus tard. Les petits pois, les haricots, les pommes de terre seront semés ou plantés direct au jardin comme les légumes racines.
Une fois qu’on a, soit acheté des graines ou encore mieux, qu’on a récolté les siennes, il faut donc aussi des récipients pour y faire pousser ses graines.
Si vous achetez des plants, gardez toujours les pots pour les réutiliser.
Mais ce n’est pas tout. Le jardinage se marie bien avec le recyclage et on peut bénéficier de toutes sortes de petits contenants pour les semis. Il n’y a absolument pas besoin de courir à la jardinerie pour acheter des godets.
Sachant que les supermarchés sont spécialistes de l’emballage, autant regarder tout ce qui doit partir à la poubelle et voir si cela pourrait être au moins réutilisé pour le jardinage.
Ainsi les pots de yaourt, sont très bien pour les semis individuels ou pour transplanter les jeunes plants poussés en barquettes. Vous verrez sur certains sites internet qu’on peut aussi utiliser les boites à œufs, mais vos semis risquent de sécher assez vite car les loges ou sont placés les œufs sont un peu petites. Il va falloir arroser plus souvent en surveillant bien le taux d’humidité. Le même problème est valide pour les coquilles d’œufs si vous arrivez déjà à les casser correctement pour sauver le maximum de coquille. On peut aussi prendre des boites de conserves, mais attention au bord coupant, et le bas de bouteilles en plastique, ou celui des cartons de jus ou de lait… Les barquettes alimentaires en plastique, si elles sont suffisamment profondes (5/6 cm minimum), peuvent également être utilisées.
Une fois qu’on a ces contenants, il faut bien les nettoyer et ne pas oublier de faire des trous dans le fond avant s’en servir.
Concernant les barquettes plus plates, elles peuvent être collectées pour faire des dessous de pots, de même que les plats à quiche en aluminium.
Il y a aussi d’autres objets qui peuvent être recyclés pour faire des pots pour des plants. Les petits tubes de carton du papier hygiénique, peuvent être transformés en pots qui non seulement serviront de godets, mais en plus ils pourront être plantés avec le plant et ils se décomposeront au fur et à mesure de la saison.
Personnellement j’ai la chance de connaître quelqu’un qui travaillait dans une jardinerie et qui m’a donné des tas de godets qui partaient à la poubelle, donc je suis parée pour quelques années de ce coté là…
Par contre j’utilise beaucoup de barquettes pour faire mes semis avant de pouvoir transplanter mes petits plants en pots individuels. Je préfère les barquettes en polystyrène fin. J’ai eu accès a celles en polystyrène plus épais récupérées en poissonnerie, mais je ne les ai pas trouvées aussi résistantes. Les contenants transparents utilisés pour les viennoiseries, sont fabriqué avec un plastique un peu fin et il faut donc faire attention en les utilisant. Sinon ils sont pratiques pour faire des micro-serre avec leur couvercle intégré.
Si vous ne visitez pas les supermarchés souvent ou pas du tout (bravo!), vous pourrez quand même avoir accès à ces récipients en les demandant autour de vous.
Plus on fait de semis et plus on a besoin de pots ; mes amis et mes voisins savent très bien quoi faire des leurs… Parmi eux, tous ceux qui achètent des plants me donnent la majorité de leurs godets vides et je leur donne souvent quelques plants en échange car il est rare que je n’en ai pas en trop. Entre jardiniers, faire des échanges devient naturel.
Winter is the time to prepare the garden for next season.
Without going to extremes, I like to plan a few things for my garden, including methods that I have not yet used.
For next year, I had a great desire to start some hugelkultur which is a type of no-dig raised bed.
The term hugelkultur is a German word that simply means mound or hill cultivation. The technique is said to have existed in Eastern European countries for centuries, but it was an Austrian, Sepp Holzer, a specialist in natural agriculture and permaculture, who developed the method in the 1960s. Paul Weathon, an American permaculture author and Holzer’s disciple, helped develop the popularity of the method in many Anglo-Saxon countries.
Today, Hugelkultur is being adopted by more and more gardeners who are happy with the results it brings. But there are also a number of detractors who believe that the method is not valid.
It is true that the place where you live and the type of soil you work with have a very important influence on the construction of this self-fertilising mound.
Generally, these mounds do not work so well in the driest regions such as the south of France. But there are exceptions.
They are constructed with dead wood, branches, grass clippings , manure (if you have some), compost, etc, covered with soil. You can even put seaweeds in them for those who live near the sea. Over time this will create the fertilizer needed for the crops that will be grown on the mound.
The fact is that there is a lot of dead wood on the property around the garden. I thought that the forest wouldn’t mind if I cleaned up a bit and stole some of the small fallen rotten tree trunks to make my mound. I have to say that we have young birches that tend to make a great game of “pick-up-sticks” as soon as there is a bit of wind. And then my husband had to cut up a rather large aspen that had fallen on the communal road, but which was already quite rotten and no longer suitable for firewood.
So here we are, we brought the pieces of aspen, I got some pieces of birch and I started to build my hugel bed.
I realise that I’m going to need a lot more wood, but that’s okay because I still have fallen birch trees that are just waiting to be collected and I have the entire winter to build my mound.
But why would I want to make a mound given the work involved and why do it in winter?
I’m going to use elements which are all around the wider garden, and I know that self-fertilising mound cultivation minimises watering because the wood in the mound, acting as a sponge when it rains enough, retains the moisture. I have already tried to do a type of hugelkultur by putting dead wood with my compost in old barrels where I planted strawberries. They definitely need less watering than those planted directly in the garden. As we are likely to have more and more droughts in the next few years, it seems like a good idea to try hugelkultur, just to save water.
And the mound should attract lots of insects which will enjoy nibbling the organic matter it contains, increasing the biodiversity of the garden.
Then winter is a quieter time for gardeners, so I have time to build my mound without rushing. I also want to take advantage of this period, which is more damp (especially in Sologne), so that the wood of my mound can absorb water as I build it.
As I mentioned earlier, I have everything I need to make the bed, so why not try it?
And then, if I manage to make a mound high enough, it means I will not have to bend down so much to tend the plants, a good thing for my back…
Beware, self-fertilizing mounds is a method that is based on the decomposition of organic matter over the long term, so if you want to try this method, don’t think that you will have a really productive mound during the first few years of its installation.
Also, before you start building a mound, especially if it is high enough (large ones can be made up to 6 feet high), it is imperative to understand that the landscape will be transformed by its placement. It risks blocking the view and it is therefore preferable to put it where it will not be a nuisance. And then you have to study its orientation…
What if it doesn’t work?
Well, I will still have taken advantage of the physical exercise in the garden at a time when we are often in great need of inspiration to do something outside, in connection with nature.
FRANÇAIS
L’hiver, c’est le moment de préparer le jardin pour l’année suivante.
Sans virer dans l’extrême, j’aime bien planifier quelques éléments pour mon jardin, ce qui inclus des méthodes que je n’ai pas encore utilisées.
Pour l’année prochaine, j’avais une grosse envie de me lancer à faire de l’hugelkultur – en français, de la culture sur butte autofertile.
Le terme hugelkultur est un mot allemand qui veut tout simplement dire culture en monticule ou en butte. Cette technique aurait existé dans les pays de l’Est de l’Europe depuis des siècles, mais c’est un autrichien, Sepp Holzer, spécialiste en agriculture naturelle et en permaculture qui, dans les années 1960, a développé la méthode. Paul Weathon un américain, auteur en permaculture et disciple de Holzer a aidé à développer la popularité de la méthode dans de nombreux pays anglo-saxons.
Aujourd’hui l’hugelkultur est adoptée par de plus en plus de jardiniers qui sont satisfaits des résultats qu’elle apporte. Mais il existe aussi une quantité indéniable de détracteurs qui jugent que la méthode n’est pas valable.
Il est vrai que l’endroit ou on vit et le type de sol avec lequel on va travailler ont une influence des plus importante dans la construction d’une butte autofertile.
Généralement, ces buttes ne fonctionnent pas si bien, dans les régions les plus secs comme le sud de la France par exemple. Mais il y a quand même des exceptions.
Elles sont construites avec du bois morts, des branchages, de l’herbe, du fumier (si on en a), du compost, etc, recouverts de terre. On peut même y mettre des algues pour ceux qui habitent près de la mer. Avec le temps cela créera l’engrais nécessaire pour les cultures qui seront faites sur la butte.
Le fait est que j’ai beaucoup d’espace dans mon jardin et qu’il y a tout un paquet de bois mort sur la propriété autour du jardin. Je me suis dit que la forêt ne m’en voudrait pas trop si je faisais un peu de ménage et que je lui piquais quelques petits troncs morts déjà un peu pourris pour construire ma butte. Il faut dire que nous avons de jeunes bouleaux qui ont tendance à faire un grand jeu de mikados dès qu’il y a un peu de vent. Et puis mon mari a dû découper un tremble assez gros qui était tombé sur le chemin communale, mais qui étant déjà bien pourri, n’était plus bon pour faire du bois de chauffage.
Alors voila, on a amené les morceaux de tremble, j’ai récupéré des bouts de bouleau tout aussi endommagé que le tremble et j’ai attaqué la construction de ma butte.
Je me rend compte qu’il va me falloir bien plus de bois, mais ce n’est pas grave car j’ai encore des bouleaux qui ne demandent qu’a être récoltés et j’ai tout l’hiver pour monter la chose.
Mais pourquoi vouloir faire une butte vu le travail que ça demande et pourquoi la faire en hiver ?
Je vais utiliser les matériaux qui sont tout autour de mon jardin, et je sais que la culture sur butte autofertile minimise l’arrosage car le bois dans la butte, agissant comme une éponge quand il pleut suffisamment, garde l’humidité. J’ai d’ailleurs déjà essayé de faire un type de hugelkultur en mettant du bois mort avec mon compost, dans de vieux barils ou j’ai planté des fraisiers. Ils ont définitivement besoin de moins d’arrosage que ceux plantés directement dans le jardin. Vu que nous devrions avoir de plus en plus de sécheresses dans les années a venir, essayer la culture sur butte, rien que pour économiser de l’eau, me semble une bonne idée.
Et puis la butte devrait attirer plein d’insectes qui vont pouvoir se délecter des matériaux qu’elle va contenir, augmentant la biodiversité du jardin.
En suite l’hiver est un moment plus calme pour les jardiniers, donc j’ai le temps de construire ma butte sans me presser. Je veux aussi profiter de cette période, plus humide (surtout en Sologne) pour que le bois de ma butte se gorge d’eau alors que je la construis.
Comme je l’ai indiqué précédemment, j’ai tout ce qu’il faut pour faire ce type de jardinage, donc pourquoi ne pas essayer ?
Et puis, si j’arrive à faire une butte assez haute, je n’aurai pas à me baisser autant pour m’occuper de mes plantations, une bonne chose pour mon dos…
Attention, la culture sur butte autofertile est une méthode qui est basée sur la décomposition des matières à très long terme, donc si vous voulez essayer cette méthode, ne pensez pas que vous allez avoir une butte vraiment productive les premières années de son installation.
De plus avant de se lancer dans la construction d’une butte, surtout si elle est assez haute (on peut en faire des grosses qui font jusqu’à 1m80 de haut), il est impératif de comprendre que le paysage sera transformé par son implantation. Elle risque de bloquer la vue et il est donc préférable de la mettre là où elle ne sera pas gênante. Et puis il faut étudier son orientation…
Et si ça ne fonctionnait pas ?
Et bien j’aurai quand même profité de l’exercice physique au jardin à une période où on a souvent un gros besoin d’inspiration pour faire quelques chose en extérieur, en lien avec la nature.
While we have surely reached crazy temperatures today, I went for a walk in the garden, something I hadn’t done since the frosty period as it was followed by a bout of flu which started just before the holidays.
Was I comatose or did I just hibernate?
It seems that spring has arrived!
What I saw left like a stab in the stomach. My reaction was very strong and I am not happy at the moment.
There is nothing normal about seeing forsythia or Japanese quince with buds and the beginnings of flowers. The hazelnut trees are in flower. The elder is starting to produce leaves…
I don’t know what to wish for any more at the end of this year.
I hope that nature has a resilience that we have not yet seen.
For us, I hope that the masses will not wake up too late.
To all those who are already making great efforts, I hope that we can continue to support life around us, that others will join us. But I believe that it will not be without pain.
So I wish us all courage.
FRANÇAIS
Plus que quelques heures et 2022 sera finie.
Alors que nous avons sûrement atteint des températures complètement folles en ce jour, j’ai fait un tour de jardin, ce que je n’avais pas fait depuis la période de gel qui a été suivie d’une bonne petite grippe entamée juste avant les fêtes.
Ai-je comaté ou ai-je carrément hiberné ?
Il semblerait que le printemps est arrivé !
Ce que j’ai vu m’a donné comme un coup de poignard. Ma réaction a été très forte et je ne suis pas très joyeuse pour le moment.
Il n’y a rien de normal à voir les forsythias ou les cognassiers du Japon avec leurs bourgeons et des débuts de fleurs. Les noisetiers sont en fleurs. Le sureau commence à produire des feuilles…
Je ne sais plus quoi souhaiter en cette fin d’année.
J’espère que la nature a une résilience que nous ne lui avons pas encore vue.
Pour nous, j’espère que la masse ne se réveillera pas trop tard.
À tous ceux qui font déjà de gros efforts, j’espère que nous pourrons continuer à supporter la vie autour de nous, que d’autres nous rejoindrons. Mais je crois que ça ne se fera pas sans douleurs.
I am taking advantage of the quieter season in the garden to look back on a year of gardening.
But first, I want to go back to a culinary experience that concluded an adventure that started 3 years earlier. All this to say that you never know where the garden can lead you, and what it can bring:
Because happiness is not just something to talk about, it has to be practised.
I did something this year which gave me great satisfaction while linking degrowth and resilience.
Three years ago I put some straw in my garden to protect my potatoes from the heat and to save water. I must admit that with the two small heat waves of 2019, it was a good idea. I had no plans to follow up on this story, except to use more straw in 2020.
I do a lot of experimenting in my garden and I like to let life decide some things for me. I wasn’t really surprised to see that my straw mulch, which had been left untouched over the winter, had decided to start growing… The birds had not eaten all the seeds that were in the straw I had used, and here and there some seedlings had appeared. I decided to let them get on with it to see what would happen.
Later, I planted my squashes in the middle of this micro field. This little world seemed to get along well and my grain matured quietly with the courgettes, pumpkins, butternuts, etc. I was keen to harvest this crop, which I did with secateurs (!). I put the ears of barley in a large barrel and I more or less forgot about them until the autumn of 2021.
With a home-made micro thresher constructed with an electric drill and a chain (it’s amazing the tutorials you can find on Youtube!) my husband managed to separate the grains from the ears. And then the grain was winnowed with another home-made device and we ended up with 12kg of barley.
What to do with this barley? The temptation to make bread was great. Thanks to my passion for history, I know that the Egyptians used to make barley bread so I looked for an old Egyptian bread recipe, without wheat and with honey. We already have a machine to crush the grain into coarse flour so it was easy to do this part. The honey came from my neighbours.
I finally made the bread this year in January, and we thought it was pretty good.
Making bread like Egyptians… What an adventure! Making your own bread with your own grain, frankly anyone who lives in the countryside and is into degrowth should try it. What an experience! What a pleasure!
After making the bread, we sowed some of the remaining seeds in the spring in a newly ploughed corner of the garden. But with little rain this year, it did not produce much, less then when it grew from the straw mulch… My husband tried to make some malt for a future home brewed beer and that worked much better. He actually produced a very drinkable Blond Ale which we found very refreshing on the hot summer’s evenings. There was still enough grain left to make some bread again, which I did recently, improving the recipe this time. We also sowed more seeds before the onset of winter (as we are not sure whether our barley is a winter or spring type), but so far it has not proven very successful. We still have some to try again in the spring next year.
Who could have imagined what we would do with a handful of grain from a simple mulch!
My fellow gardeners, I hope you experiment as much as possible with your gardens. Who knows where your experiments will take you, and what satisfaction you will get from them.
For those who have access to barley and are tempted, here is the recipe for the bread:
EGYPTIAN BARLEY BREAD
INGREDIENTS
– 2 teaspoons yeast (6 gr)
– 1 cup warm water (250 ml)
– 2 tablespoons honey (40 gr)
– 1 1⁄2 teaspoon salt (10 gr)
– 1 egg, lightly beaten
– 3 tablespoons oil (45 ml) (any other fat can be used including lard)
– 4 cups barley flour (550 gr)
DIRECTIONS
– Combine yeast, water and honey and let stand for 5 minutes.
– Add salt, eggs and oil.
– Stir in flour and mix until dough is manageable.
– Place the dough on a lightly floured surface and knead for a few minutes.
– Place in a large greased bowl, turning to coat.
– Cover with a towel and let rest in a warm place for a minimum of 90 minutes, up to 2 hours.
– The dough will rise slightly, but will NOT double.
– Turn the dough out onto a lightly floured surface and knead it again.
– Shape it into a round cake about 1”/2.5 cm thick.
– Place it on a lightly greased baking sheet.
– Cover with a towel and let rest for at least an hour, up to 90 min.
– Preheat oven to 425°F (220°C).
– Bake for 15 to 20 minutes, or until light brown and hollow when tapped.
– Cool on a wire rack.
This bread can also be done with a bread machine on the wholewheat bread program.
FRANÇAIS
Je profite de la saison plus calme au jardin pour revenir sur une année de jardinage.
Mais avant, je veux revenir sur une expérience culinaire qui a conclu une aventure commencée 3 ans plus tôt. Tout cela pour dire qu’on ne sait jamais où le jardin peut nous mener, et ce qu’il peut nous apporter :
Par ce que le bonheur il ne suffit pas d’en parler, ça se pratique.
J’ai fait un truc cette année qui m’a donné beaucoup de satisfaction en liant jardinage, décroissance et résilience.
Il y a de cela 3 ans j’avais fait du paillage dans mon jardin pour protéger mes pommes de terre des fortes chaleurs et pour économiser l’eau. J’avoue qu’avec les deux petites canicules de 2019, ce fut une bonne idée. Je n’avais pas prévu de suite à cette histoire, à part refaire plus de paillage en 2020.
Je fais des tas d’expériences dans mon potager et j’aime bien laisser la vie décider de certaines choses à ma place. Je ne fus pas vraiment surprise de voir que mon paillage qui avaient été laissé à l’abandon pendant l’hiver avait décidé de se mettre à pousser… Les oiseaux n’avaient pas picoré toutes les graines qui étaient dans la paille que j’avais utilisée. Ici et là des touffes de grains apparaissaient. J’ai décidé de les laisser faire pour voir ce qui allait se développer.
Plus tard, j’ai planté mes cucurbitacées au milieu de ce micro champ. Tout ce petit monde semble s’être bien entendu et mon grain a mûri tranquillement avec les courgettes, les pâtissons, les butternuts, etc. Je voulais absolument récolter ce grain, ce que j’ai fait au sécateur (!), j’ai mis les épis (de l’orge) dans un grand baril que j’ai plus ou moins oublié jusqu’à l’automne 2021.
C’est avec une micro batteuse fabriquée maison à partir d’une perceuse électrique et d’une chaîne (c’est fou les tutos qu’on peut trouver sur Youtube!) que mon mari a réussi à séparer les grains des épis. Et puis ce grain a été vanné avec un autre appareil fait maison et nous nous sommes quand même retrouvé avec 12kg d’orge.
Que faire de cette orge ? La tentation de faire du pain était grande. Grace à ma passion pour l’histoire, je sais que les égyptiens faisaient du pain avec de l’orge alors j’ai cherché une vieille recette de pain égyptien, sans blé avec du miel. On a déjà une machine pour écraser le grain en farine grossière donc ce fut facile de faire cette partie. Le miel provient de mes voisins.
J’ai finalement fait le pain cette année au mois de janvier et nous l’avons trouvé bien bon.
Faire du pain comme des égyptiens… Quelle aventure ! Faire son propre pain avec son propre grain, franchement toute personne décroissante vivant à la campagne devrait essayer. Quelle expérience ! Quel plaisir !
Après avoir fait le pain, nous avons semé une partie du grain restant au printemps dans un coin du jardin nouvellement labouré. Mais avec peu de pluie cette année, il n’a pas produit grand-chose, moins que lorsqu’il avait poussé à partir du paillage… Mon mari a essayé de faire du malt pour une future bière artisanale et cela a beaucoup mieux fonctionné. Il a produit une bière blonde très agréable à boire, que nous avons trouvée très rafraîchissante pendant les chaudes soirées d’été. Il restait encore assez de grain pour refaire du pain, ce que j’ai fait récemment, en améliorant la recette. Nous avons également resemé du grain avant l’arrivée de l’hiver (car nous n’étions pas sûrs que notre orge était une orge d’hiver ou de printemps), mais jusqu’à présent, cela n’a pas été un grand succès. Nous en avons encore pour réessayer au printemps de l’année prochaine.
Qui aurait pu imaginer ce que nous allions faire grâce à une poignée de grain issue d’un simple paillage !
Amis jardiniers, je vous souhaite d’expérimenter le plus possible avec vos jardins. Qui sait ou vos expériences vous mèneront, et quelle satisfaction vous en tirerez.
Pour ceux qui aurait accès à de l’orge et qui seraient tentés, voici la recette du pain :
PAIN D’ORGE ÉGYPTIEN
INGRÉDIENTS
– 2 cuillères à café de levure à pain (6 gr)
– 1 tasse d’eau tiède (250 ml)
– 2 cuillères à soupe de miel (40 ml)
– 1 1⁄2 cuillère à café de sel (10 gr)
– 1 œuf, légèrement battu
– 3 cuillères à soupe d’huile (45 ml) (toute autre matière grasse peut être utilisée, ce qui inclus de la graisse animale)
– 4 tasses de farine d’orge (550 gr)
DIRECTIONS
– Mélanger la levure, l’eau et le miel, et laisser reposer 5 minutes.
– Ajouter le sel, les œufs et l’huile.
– Incorporer la farine et mélanger jusqu’à ce que la pâte soit maniable.
– Déposer la pâte sur une surface légèrement enfarinée et la pétrir pendant quelques minutes.
– Placez-la dans un grand bol graissé, en la retournant pour l’enrober.
– Couvrir d’une serviette et laisser reposer dans un endroit chaud pendant un minimum de 90 min à 2 heures.
– La pâte va s’élever légèrement, mais ne va PAS doubler.
– Retournez la pâte sur une surface légèrement farinée et pétrissez-la à nouveau.
– Façonnez un gâteau rond d’environ 2,5 cm d’épaisseur.
– Placez-la sur une plaque à pâtisserie légèrement graissée.
– Couvrir d’une serviette et laisser reposer pendant minimum une heure, jusqu’à 90 min.
– Préchauffer le four à 425°F.
– Faire cuire de 15 à 20 minutes, ou jusqu’à ce que le pain soit brun pâle et qu’il sonne creux lorsqu’on le frappe.
– Laisser refroidir sur une grille.
Ce pain peut aussi être fait dans une machine à pain avec le programme pour un pain complet.
“On St Catherine’s Day, all wood takes root” (French saying)
Although St Catherine’s Day has already passed; it was on 25th November; this day is only the starting point for winter planting of bare root trees and shrubs (plants that have grown in the ground to make them more vigorous).
If you want to plant at this time, it is still advisable to make sure the weather is not too cold, it does not freeze and the soil is not too wet. In the vegetable garden, it would seem that planting fruit trees is a good idea, as well as small red fruit bushes such as blackcurrant, red currant or raspberry. You can also plant some aromatic herbs such as sage or thyme, rhubarb and vines.
Then you have to select the right place with the right soil and sunlight for the tree or shrub. Planting a tree which needs a well drained soil, in a wet substrate, even on Saint Catherine’s Day, will not be very successful.
Beyond the vegetable garden there are some trees for which it is the right time to take cuttings, such as willows, oaks or poplars.
Last year, a friend gave me some fruit that had been given to him by a third party who has a shrub in her neighbourhood that I understand is rather rare in our region.
I knew neither the fruit nor the shrub in question.
But after some research with the details I had been given, I found the poncirus trifoliata, also called the hardy orange. The shrub is rather decorative like the Japanese quince, but like the latter, it is possible to use its fruit to make jam.
The poncirus is a citrus fruit, hence its more common name of hardy orange. The fruit has the colour of a lemon, but is shaped and sized like a small clementine and tastes a bit like a grapefruit. The shrub, is covered in thorns.
My husband and I are big fans of citrus marmalade so it seemed logical to try this type of jam with my poncirus fruits. No sooner said than done and I was able to taste this marmalade which I found very pleasant, I would even say that I became a fan. A little detail about the poncirus fruit: it’s full of seeds. I kept a lot of them to sow to see if I could grow the shrubs.
Well, all my seeds grew and I ended up with lots of plants. I transplanted some in late spring into pots to grow them, but they didn’t like the summer and almost all died.
Since it’s the season, I’m going to try to plant some of the remaining plants directly into the ground to see if they will survive the winter. It seems that poncirus is the only citrus fruit that can withstand frost down to -15° C, so my plants should hold up as long as we don’t have a very hard winter. Nowadays with climate change, Sologne’s winters have become milder and it is very rare that the temperature drops below -10° C and it never lasts long. The ground rarely freezes, so my little plants should survive. They may have as much chance to do so in the ground as in their already too small planter.
I will plant the rest of them in the spring, in March as indicated on the websites which talk about this shrub.
FRANÇAIS
« À la Sainte Catherine, tout bois prend racine »
Bien que la St Catherine soit déjà passée ; c’était le 25 Novembre ; ce jour n’est que le point de départ des plantations hivernales des arbres et arbustes à racines nues (plants qui ont poussé en pleine terre pour les rendre plus vigoureux).
Si on veut planter à cette période, il est quand même conseillé de bien faire attention que le temps ne soit pas trop froid, qu’il ne gèle pas et que le sol ne soit pas trop humide. Au jardin potager, il semblerait que planter des arbres fruitiers soit une bonne idée, ainsi que les petits arbustes à fruits rouges comme les cassissiers, les groseilliers ou les framboisiers. On peut aussi planter quelques herbes aromatiques comme la sauge ou le thym, de la rhubarbe et de la vigne.
En suite il faut sélectionner le bon endroit avec le sol et l’ensoleillement recommandés pour l’arbre ou l’arbuste. Planter un arbre qui a besoin d’être dans un sol drainant, dans un sol à caractère humide, même à la Sainte Catherine, n’a que peu de chance de survivre.
Au delà du jardin potager il y a certains arbres pour lesquels c’est le bon moment pour faire des bouturages, comme les saules, les chênes ou les peupliers.
L’année dernière, un ami m’a donné des fruits qui lui avait été donné par une tierce personne qui a dans son voisinage un arbuste plutôt rare dans notre région d’après ce que j’ai compris.
Je ne connaissais ni les fruits, ni l’arbuste en question.
Mais après quelques recherches avec les détails qui m’avaient été donné, j’ai trouvé le poncirier, ou poncirus trifoliata, aussi appelé citronnier épineux. L’arbuste est plutôt décoratif comme le cognassier du Japon, mais tout comme ce dernier, il est possible d’utiliser ses fruits pour faire de la confiture.
Le poncirier est un agrume d’où son nom plus commun de citronnier épineux. Le fruit a la couleur de celle du citron, mais par contre il a la forme et la taille d’une petite clémentine et en ce qui concerne le goût, ça se rapproche un peu du pamplemousse. L’arbuste comme son nom le suggère est couvert d’épines.
Mon mari et moi sommes de grands fan de marmelades d’agrumes donc il me paraissait logique de tester ce type de confiture avec mes poncires. Sitôt dit, sitôt fait et j’ai pu déguster cette marmelade que j’ai trouvée très agréable, je dirais même que je suis devenue fan. Un petit détail avec les fruits du poncirier, ils sont remplis de pépins. J’en ai gardé plein pour les semer pour voir si je pouvais faire pousser les fameux arbustes.
Et bien tous mes pépins ont poussé et je me suis retrouvée avec beaucoup de plants. J’en ai transplanté à la fin du printemps, dans des pots, pour les faire grandir, mais ils n’ont pas aimé l’été et sont presque tous morts.
Vu que c’est la saison, je vais essayer de planter une partie des plants qui restent, direct dans le sol pour voir si ils survivront cet hiver. Il semblerait que le poncire est le seul agrume qui peut résister au gel jusqu’à -15°, donc mes plants devraient résister tant que nous n’avons pas un hiver très rude. De nos jours avec le changement climatique, les hivers solognots sont devenus plus doux et il est bien rare que la température descende en dessous de -10° et ça ne dure jamais longtemps. Le sol n’a que rarement l’occasion de geler, donc mes petits plants devraient subsister. Ils ont peut-être autant de chance de le faire dans le sol que dans leur jardinière qui est déjà bien trop petite pour eux.
Je planterai le reste de ces plants au printemps, au mois de mars comme c’est indiqué sur les sites qui parlent de cet arbuste.
A friend told me I should introduce myself, so here we go :
My name is Caroline.
I live in a nineteenth-century farmhouse in central France with my husband Rob and our cat Pixie. We also have chickens and rabbits. I am French and my husband is English. We met in Britain where I lived for 20 years.
Our small farmhouse is in the middle of the Sologne region in France, some 5 km from our village. The house was pretty derelict when we first moved in and my husband has been busy bringing it slowly to the 21st century. It used to belong to my father and my grandfather before him. My father who used to live in his farmhouse some 800 m away, farmed the land until 1997. Our house was mostly abandoned after my grandfather passed away in 1980. It became more and more derelict until we decided to move here in 2012. The land has now gone back to wilderness and a young forest is slowly growing in place of the old cultivated fields.
After school I moved to England where I did a few different jobs in sales mostly within the fashion industry. Back in France I went into teaching and translating English.
With a keen interest in the natural world, I have become a degrowth advocate and I love to promote gardening and everything linked to well-being in connection with nature.
This blog about the garden and our food production, is my part of the story in the La-Darnoire adventure.
FRANÇAIS
Une amie m’a dit que je devrais me présenter, alors voilà :
Je m’appelle Caroline.
Je vis dans une ferme du XIXe siècle dans le centre de la France avec mon mari Rob et notre chatte Pixie. Nous avons aussi des poules et des lapins. Je suis française et mon mari est anglais. Nous nous sommes rencontrés en Grande-Bretagne où j’ai vécu pendant 20 ans.
Notre petite ferme se trouve au milieu de la Sologne, en France, à environ 5 km de notre village. La maison était assez délabrée lorsque nous avons emménagé et mon mari s’est employé à la faire entrer lentement dans le XXIe siècle. Elle appartenait à mon père et à mon grand-père avant lui. Mon père, qui vivait dans sa ferme à 800 m de là, a cultivé la terre jusqu’en 1997. La maison a été en grande partie abandonnée après le décès de mon grand-père en 1980. Elle est devenue de plus en plus délabrée jusqu’à ce que nous décidions d’y emménager en 2012. La terre est maintenant redevenue sauvage et une jeune forêt pousse lentement à la place des anciens champs cultivés.
Après avoir terminé mes études, j’ai déménagé en Angleterre où j’ai occupé différents emplois dans la vente, principalement dans le secteur de la mode. De retour en France, j’ai commencé à enseigner l’anglais tout en faisant des traductions.
Ayant un intérêt marqué pour le monde naturel, je suis devenue un défenseur de la décroissance et j’aime promouvoir le jardinage et tout ce qui est lié au bien-être en lien avec la nature.
Ce blog sur le jardin et notre production alimentaire, est ma partie de l’histoire dans l’aventure de La-Darnoire.
After the flooding of 2016, I reviewed my way of gardening and I started to change it. By doing so, I discovered some interesting points concerning some vegetables.
First of all, I didn’t stop ploughing the garden, but year after year, I reduced the usage of the tiller. I didn’t bother doing any ploughing until I needed to plant something, neither did I plough the whole garden in one go. I ploughed as I needed the land, bit by bit. While I needed a deeper ploughing for the potatoes and other root vegetables, I didn’t need to do it as deeply for other vegetables such as tomatoes, cabbages or beans.
I also decided to extend the garden and I added extra smaller patches which I ploughed once in 2017 and then I decided to build them up using permaculture. I added cardboard in winter when available, minced branches and sawdust, leaves and grass cuttings. I mostly use those spaces for squashes, but I also add some tomatoes when I have too many seedlings…
A poly-tunnel had been constructed in 2014 and I use it to grow seedlings, bell peppers, chillis and some tomatoes. As time went by, it became more exclusively the home of the peppers which I still grow there these days with some really good results. However my crop is collected fairly late in the season, right up to October. I plant just a few tomatoes with the peppers to have some early fruits, but the harvest is poor and no matter what I do, I find that tomatoes grown in the tunnel are not as tasty as the ones grown outside.
Peppers – Poivrons
The tunnel was replaced in 2021 as it was getting old and the plastic started to tear.
In the main garden I still do rows of potatoes, but more than I used to do up until 2016, just in case there was another natural disaster… The extra stock is shared with friends and neighbours. It is a very good crop for bartering. Who does not like potatoes!?
I have tried to protect the ground of the potatoes with some mulching, principally with straw and while it does help to prevent evaporation I have found that simply leaving grass and weeds to grow within the rows after having earthed up the plants is actually a good way to keep the ground from drying up too quickly. Also I find that taller grasses stop the potato plants falling over in the wind too much when they are fully grown. I have not put any Bordeaux mixture since 2014 and even in 2021 while we had a colder and wetter spring/summer, I didn’t find that my potatoes were so sick. Some got a bit of blight, but nothing much and it didn’t stop me from harvesting a descent crop.
Potatoes with straw mulch – Pommes de terre avec paillage
As for tomatoes, I still tie them to poles and I put a good mulch of grass cuttings around each plant. It helps to keep the roots warm initially and it keeps the lower leaves from touching the ground. Also, if it rains heavily, it stops splashes of soil on the leaves which can trigger diseases. I leave some weeds to grow around the plants once they are well established but I keep them trim-ish. I tie-up the tomatoes only a couple of times and then I let them get on with it. I never remove any extra shoots as I don’t see the point to do so any-more. The fact is, you end up creating wounds on the plants and this is where diseases will start if the weather is cold or damp. I have also discovered that keeping all the leaves on the plants helps to protect the fruits when the sun is way too strong. I have tested this during the heat-waves we had in 2019 and 2020. Many people lost tomatoes due to sunburn during those two years while I barely lost any.
Tomatoes – Tomates
However, in 2021, the weather was so miserable with cold spells and too much rain in the summer that all my tomatoes died without ever producing any fruits. Would I have saved some if I had put some Bordeaux mixture? Maybe, maybe not. Tomatoes love the sun and dry weather and that is the way it is.
Growing vegetables while leaving weeds growing with them is not always simple and needs adjusting based on the vegetables themselves.
I found that all seedlings need to be protected from weeds as the later grow way faster than the vegetables. But once the young vegetables are established, they will fight their corner and the weeds will not really hinder them that much.
Where weeds are not welcome at all until the end of growth is with onions, shallots or garlic. Those guys need room to grow and they tend to stop growing if they have to fight for space.
Then as far as the weeds themselves are concerned, it is always better to let some of the ground covering ones do what they do best as they will protect the ground way more than grasses which are only taking a small space horizontally, but a bigger one vertically with a dense root system which squeezes everything else out of the way. No matter what, the grasses and weeds are very useful to protect the ground from over-heating and loosing water too quickly. They also help collecting dew in the night which gives a micro watering to the vegetables.
FRANÇAIS
Mon histoire continue.
Après les inondations de 2016, j’ai revu ma façon de jardiner et j’ai commencé à changer de méthode. En faisant cela, j’ai découvert quelques points intéressants concernant certains légumes.
Tout d’abord, je n’ai pas arrêté de labourer le jardin, mais année après année, j’ai réduit l’utilisation du motoculteur. Je n’ai pas pris la peine de labourer avant d’avoir besoin de planter quelque chose, ni de labourer tout le jardin en une seule fois. Je laboure au fur et à mesure que j’ai besoin de la terre, petit à petit. Si j’ai besoin d’un labour plus profond pour les pommes de terre et autres légumes racines, je n’ai pas besoin de le faire aussi profondément pour d’autres légumes comme les tomates, les choux ou les haricots.
J’ai également décidé d’agrandir le jardin et j’ai ajouté des parcelles supplémentaires plus petites que j’ai labourées une fois en 2017, puis j’ai décidé de les travailler en faisant de la permaculture. J’ai ajouté du carton en hiver quand j’en avais, des branchages broyés et de la sciure de bois, des feuilles et de l’herbe de tonte. J’utilise surtout ces espaces pour les cucurbitacées, mais j’y ajoute aussi des tomates lorsque j’ai trop de plants….
Pumkins – Citrouilles
Un poly-tunnel avait été construit en 2014 et je l’utilisait d’abord pour faire pousser des semis, des poivrons, des piments et quelques tomates. Au fil du temps, il est devenu plus exclusivement le foyer des poivrons que j’y cultive encore aujourd’hui avec de très bons résultats. Cependant, ma récolte se fait assez tard dans la saison, jusqu’en octobre. Je plante juste quelques tomates avec les poivrons pour avoir une poignée de fruits précoces, mais la récolte n’est jamais extraordinaire et quoi que je fasse, je trouve que les tomates cultivées dans le tunnel ne sont pas aussi savoureuses que celles cultivées à l’extérieur.
Le tunnel a été remplacé en 2021 car il devenait vieux et le plastique commençait à se déchirer.
Dans le jardin principal, je fais toujours des rangées de pommes de terre, mais plus que ce que je faisais jusqu’en 2016, juste au cas où il y aurait une autre catastrophe naturelle… Le stock supplémentaire est partagé avec les amis et les voisins. C’est une très bonne culture pour le troc. Qui n’aime pas les pommes de terre ?!
Potatoes – Pommes de terre
J’ai essayé de protéger le sol des pommes de terre avec un paillage, principalement à base de paille et bien que cela aide à prévenir l’évaporation, j’ai constaté que le fait de laisser pousser l’herbe et les mauvaises herbes dans les rangées après avoir butté les pommes de terre est en fait un bon moyen d’empêcher le sol de s’assécher trop rapidement. Je trouve aussi que les herbes plus hautes empêchent les plants de pommes de terre de se renverser sous l’effet du vent lorsqu’ils sont complètement développés. Je n’ai pas mis de bouillie bordelaise depuis 2014 et même en 2021, alors que nous avons eu un printemps et un été plus froid et plus humide, je n’ai pas trouvé que mes pommes de terre avaient été si malades. Certaines ont eu du mildiou, mais rien de bien grave et cela ne m’a pas empêché de faire une bonne récolte.
En ce qui concerne les tomates, je les attache toujours à des pieux et je mets un bon paillage de tontes d’herbe autour de chaque plante. Cela aide à garder les racines au chaud au départ et cela empêche les feuilles inférieures de toucher le sol. De plus, s’il pleut beaucoup, cela empêche les éclaboussures de terre sur les feuilles qui peuvent déclencher des maladies. Je laisse pousser un peu de mauvaises herbes autour des plantes une fois qu’elles sont bien établies, mais j’essaye de contrôler un peu la hauteur de ces mauvaises herbes. Je n’attache les tomates qu’une ou deux fois, puis je les laisse se débrouiller. Je n’enlève jamais plus les gourmands car je n’en vois plus l’utilité. Le fait est que cette action crée des plaies sur les plantes et c’est là que les maladies se développent si le temps est froid ou humide. J’ai découvert aussi qu’en laissant les feuilles sur les plantes cela protège les fruits lorsque le soleil est beaucoup trop fort. J’ai pu testé cette idée durant les canicules que nous avons eues en 2019 et 2020. De nombreuses personnes ont perdu des tomates à cause de brûlures dues au soleil pendant ces deux années alors que je n’en ai pratiquement pas perdu.
Cependant, en 2021, le temps était si misérable avec des vagues de froid et trop de pluie en été que toutes mes tomates sont mortes sans jamais produire de fruits. Aurais-je pu en sauver si j’avais mis de la bouillie bordelaise ? Peut-être, peut-être pas. Les tomates aiment le soleil et le temps sec et c’est comme ça.
Cultiver des légumes tout en laissant les mauvaises herbes pousser avec eux n’est pas toujours simple et doit être adapté en fonction des légumes eux-mêmes.
J’ai constaté que tous les semis ont besoin d’être protégés des mauvaises herbes car ces dernières poussent beaucoup plus vite que les légumes. Mais une fois que les jeunes légumes sont établis, ils vont bien se défendre et les mauvaises herbes ne les gêneront pas tant que ça.
Les oignons, les échalotes et l’ail ne supportent pas les mauvaises herbes du tout. Ces plantes ont besoin d’espace pour pousser et elles ont tendance à arrêter de pousser si elles doivent se battre pour leur espace.
Onions, garlic and peas – Oignons, ail et petits pois
En ce qui concerne les mauvaises herbes elles-mêmes, il est toujours préférable de laisser les plantes couvrantes faire ce qu’elles font le mieux, car elles protègent le sol bien plus que les herbes qui ne prennent qu’un petit espace horizontalement, mais un plus grand verticalement, avec un système racinaire dense qui étouffe tout le reste. L’herbe et les mauvaises herbes sont malgré tout très utiles pour protéger le sol contre la surchauffe et l’évaporation d’eau trop rapide. Elles aident également à recueillir la rosée pendant la nuit, ce qui permet un micro-arrosage des légumes.